Après le Moyen Âge, même si les ours sauvages sont de moins en moins nombreux dans la plupart des pays européens christianisés, les anciennes croyances populaires sur les ours perdent peu à peu du crédit. C'est l'essor des Sciences et de l'Expérimentation. De nouveaux outils, de nouvelles pratiques (comme la dissection) et un esprit plus ouvert permettent d'affiner les connaissances. Les aberrations des bestiaires médiévaux ne font pas le poids contre de vraies observations.
L'ours est étudié pour ce qu'il est vraiment (un animal) et non plus pour ses symboles.
Des personnes comme Léonard de Vinci ou Pisanello étudient plus précisément son anatomie.
Plus les travaux scientifiques avancent, mieux on connaît l'ours : suites aux questions soulevées par Darwin dans son traité L’Évolution des espèces, difficile de croire encore qu'un être humain et un ours puissent s'accoupler !
Le motif reste cependant toujours vivant et on le retrouve toujours dans les fictions, par exemple dans Lokis de Prosper Mérimée, nouvelle écrite au XIXe siècle, qui raconte l'histoire d'un comte dont la mère est une femme violée par un ours.
Malgré les recherches scientifiques, certains travaux, comme cette étude de Charles Le Brun (XVIIe s.), mettent encore en évidence la ressemblance Homme-Ours pour la théorie de la physiognomonie : un humain ayant des traits communs avec un ours hériterait aussi de son comportement (brutalité, sauvagerie... etc.)
OUf ! Il était temps qu'on s'intéresse à l'animal et non plus au symbole. Pauvre ours si mignon en peluche !
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