Le cheval
Et le cheval longea ma page.
Il était seul, sans cavalier,
Mais je venais de dessiner
Une mer immense et sa plage.
Comment aurais-je pu savoir
D’où il venait, où il allait ?
Il était grand, il était noir,
Il ombrait ce que j’écrivais.
J’aurai pourtant dû deviner
Qu’il ne fallait pas l’appeler.
Il tourna lentement la tête
Et comme s’il n’avait eu peur
Que je lise en son cœur de bête,
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