"On n'est jamais mieux que chez soi !! C'est moi qui vous l'dis miamia !"
dimanche 26 novembre 2017
samedi 25 novembre 2017
Le chat qui avait fait le tour du monde
Comme le hasard fait bien les choses !
J'avais écrit il y a plusieurs années ce conte, Le Chat qui avait fait le tour du Monde. J'étais allée l'enregistrer à la radio cet été et il a été diffusé... cette semaine !
Il s'inscrit parfaitement dans notre semaine chats voyageurs... Je vous laisse l'écouter. Il est suivi d'une autre histoire pour voyager (Vanille en Voyage)
J'avais écrit il y a plusieurs années ce conte, Le Chat qui avait fait le tour du Monde. J'étais allée l'enregistrer à la radio cet été et il a été diffusé... cette semaine !
Il s'inscrit parfaitement dans notre semaine chats voyageurs... Je vous laisse l'écouter. Il est suivi d'une autre histoire pour voyager (Vanille en Voyage)
vendredi 24 novembre 2017
Kaspar, le chat du Grand Hôtel.
Vous parler de Mouser (voir article d'hier) m'a rappelé un très bon roman que j'avais emprunté à la médiathèque il y a plusieurs années de cela.
Il s'agit de Kaspar, le chat du Grand Hôtel, de Michael Morpugo (un auteur que j'apprécie beaucoup).
Nous sommes au début du XXème siècle, à Londres.
Johny, orphelin, est un jeune groom de l'hôtel Savoy. C'est là qu'il rencontre la comtesse de Kandinsky et son chat, le prince Kaspar.
Quand la comtesse a un accident, le chat est recueilli par une petite fille américaine... Une petite fille qui va retourner dans son pays, emmenant avec elle Kaspar. Tout deux s'embarquent à bord du Titanic. Et Johny décide de les suivre, s'embarquant comme passager clandestin.
Bon, pas la peine de vous faire un dessin, vous devinez tous ce qui va arriver au cours de la traversée de l'Océan !
Je n'en garde pas moins un excellent souvenir de ce livre, que je relirai avec grand plaisir... Et que je vous invite à découvrir si cela vous est possible !
Il s'agit de Kaspar, le chat du Grand Hôtel, de Michael Morpugo (un auteur que j'apprécie beaucoup).
Nous sommes au début du XXème siècle, à Londres.
Johny, orphelin, est un jeune groom de l'hôtel Savoy. C'est là qu'il rencontre la comtesse de Kandinsky et son chat, le prince Kaspar.
Quand la comtesse a un accident, le chat est recueilli par une petite fille américaine... Une petite fille qui va retourner dans son pays, emmenant avec elle Kaspar. Tout deux s'embarquent à bord du Titanic. Et Johny décide de les suivre, s'embarquant comme passager clandestin.
Bon, pas la peine de vous faire un dessin, vous devinez tous ce qui va arriver au cours de la traversée de l'Océan !
Je n'en garde pas moins un excellent souvenir de ce livre, que je relirai avec grand plaisir... Et que je vous invite à découvrir si cela vous est possible !
jeudi 23 novembre 2017
Mouser, ou la (presque) chatte du Titanic
Je vais vous parler aujourd'hui d'une chatte qui avait un bon sixième sens.
Il s'agit de Mouser (littéralement "souricière").
Selon l'histoire, un chauffeur (celui qui s'occupe des chaudières sur un navire) du Titanic, Big Joe, avait trouvé une petite chatte prête à mettre bas sur les quais. La prenant en pitié, il l'avait emmenée à bord et l'avait installée près des chaudières.
Là, la petite chatte baptisée Mouser (ou Jenny selon les témoignages), donna naissance à sa portée.
Mais Mouser était-elle destinée à faire naufrage ?
Fort heureusement non !
Avant que le paquebot n'appareille, on aurait vu la chatte descendre du navire en emportant ses chatons. Certains, comme Big Joe qui démissionna, pensèrent que c'était un signe de malheur... La chatte aurait pressenti que le Titanic n'était pas un endroit sûr pour ses petits.
L'Histoire nous a prouvé qu'elle n'avait pas tort !
mercredi 22 novembre 2017
Richesse des chats marins
Merci les lectrices pour vos réactions !
MC :"il me semble que les matelots ne voulaient pas de chat sur les bateaux car ils portaient malheur"
Réponse de Cathou : "si au contraire, les marins acceptent les chats pour éliminer les rats."
J'aurai dit la même chose : avoir un chat sur un bateau est plus de bon que de mauvais augure !
Ce qui me permet d'embrayer sur l'article que je vous avais prévu aujourd'hui...
On peut également comprendre l'envie de l'indigène de voler ce chaton : il ne connaissait peut-être pas ses animaux et s'était rendu compte combien en posséder un aurait pu lui être utile...
Ce n'est qu'une supposition bien sûr, mais ce motif est l'un des sujets de nombreux contes. Le plus connu d'entre eux est une histoire des frères Grimm, "Les trois enfants gâtés de la fortune".
Dans ces contes, on retrouve une trame plus ou moins commune : trois fils reçoivent en héritage de leur père un navire et plus ou moins de richesse. Le plus jeune est le moins favorisé : il ne reçoit qu'un chat (dans certaines versions, il trouve ce chat au cours de ce voyage).
Il s'embarque donc en compagnie de son chat vers des terres inconnus. Ses frères peuvent marchander et faire des échanges avec les biens reçus... mais lui, avec seulement un chat, et en situation de misère !
Mais voilà qu'il aborde un pays où les chats sont inconnus. Ce pays est envahi par les rats, qui dévorent toutes les provisions et même toute chose. Le souverain du pays, stupéfié de découvrir le ratier, veut absolument l'acquérir !
En vendant son chat (ou ses chatons) à prix d'or, le pauvre garçon devient ainsi plus riche qu'un roi !
Michel Ocelot a donné de ce conte une belle version dans ses Contes de la Nuit : "Le Mousse et sa chatte"
Un petit extrait...
MC :"il me semble que les matelots ne voulaient pas de chat sur les bateaux car ils portaient malheur"
Réponse de Cathou : "si au contraire, les marins acceptent les chats pour éliminer les rats."
J'aurai dit la même chose : avoir un chat sur un bateau est plus de bon que de mauvais augure !
Ce qui me permet d'embrayer sur l'article que je vous avais prévu aujourd'hui...
***
L'histoire de James Cook nous a montré combien les chats étaient précieux à bord. En effet, il y avait souvent, avant, ces chats embarqués sur les navires pour chasser les rats. On peut également comprendre l'envie de l'indigène de voler ce chaton : il ne connaissait peut-être pas ses animaux et s'était rendu compte combien en posséder un aurait pu lui être utile...
Ce n'est qu'une supposition bien sûr, mais ce motif est l'un des sujets de nombreux contes. Le plus connu d'entre eux est une histoire des frères Grimm, "Les trois enfants gâtés de la fortune".
Dans ces contes, on retrouve une trame plus ou moins commune : trois fils reçoivent en héritage de leur père un navire et plus ou moins de richesse. Le plus jeune est le moins favorisé : il ne reçoit qu'un chat (dans certaines versions, il trouve ce chat au cours de ce voyage).
Il s'embarque donc en compagnie de son chat vers des terres inconnus. Ses frères peuvent marchander et faire des échanges avec les biens reçus... mais lui, avec seulement un chat, et en situation de misère !
Mais voilà qu'il aborde un pays où les chats sont inconnus. Ce pays est envahi par les rats, qui dévorent toutes les provisions et même toute chose. Le souverain du pays, stupéfié de découvrir le ratier, veut absolument l'acquérir !
En vendant son chat (ou ses chatons) à prix d'or, le pauvre garçon devient ainsi plus riche qu'un roi !
Michel Ocelot a donné de ce conte une belle version dans ses Contes de la Nuit : "Le Mousse et sa chatte"
Un petit extrait...
mardi 21 novembre 2017
Le chaton du capitaine Cook
Dans son récit de voyage (que vous pourrez consultez, traduit, sur Google Books ici), Cook précise qu'ils avaient embarqués à bord "des béliers, des brebis d'Afrique, des chiens et des chiennes avec leurs petits", "des chats" et des "chèvres"... Comme il est justement remarqué "La Résolution [le navire de Cook] ressemblait à l'Arche de Noé" !
Au cours du voyage, il semblerait qu'une chatte ait eu des petits. En effet, dans une des îles du Nouveau Continent où l'équipage accosta et fit commerce avec les indigènes, "une bagatelle manqua de faire oublier les services rendus de part et d'autre, et de rompre la bonne intelligence, que des actes mutuels de politesse et de générosité avaient établis. L'un des chefs [...] fut ravi de la gentillesse de l'un de nos petits chats. Il épia l'occasion de le voler, mais il fut surpris. On se saisit de de sa personne et on le mit aux fers"
Par la suite, on appelle le Roi de ce chef pour savoir à quel châtiment le voleur doit être soumis... Il s'agissait justement du frère du Roi ! Quand le capitaine fit savoir aux indigènes que le voleur serait attaché au mât et recevrait cent coups de fouets pour servir d'exemple, "plusieurs, qui étaient en fureur, voulaient à l'instant retourner à terre, assembler des guerriers et exercer des représailles"... Autrement dit, cette simple "bagatelle", le vol manqué d'un chaton, faillit bien causer une bataille entre l'équipage de Cook et les insulaires !
Finalement, les indigènes rappelèrent aux Anglais les bons services qu'ils leur avaient rendu depuis leur arrivée, et les supplièrent, en reconnaissance, de modérer leur châtiment. Ainsi fut fait : le voleur fut relâché après le premier coup de fouet.
Quand les Européens quittent l'île, les habitants organisent pur eux une heiva (une fête) , "dans laquelle les nièces du Chef qui avait vol le chat jouèrent les principaux rôles. Nous reçûmes d'eux, en les quittant, les témoignages de la réconciliation la plus parfaite"
N'empêche, Cook devait être sacrément attaché à ses chatons pour être prêt à mener une bataille et donner cent coups de fouet à qui les volerait !
La Résolution par van de Velde |
lundi 20 novembre 2017
Trim, chat voyageur...
Avec un peu de retard, voilà quelques photos de notre (nos) fête(s) d'Halloween.
Csali a eu un beau joujou pour son anniversaire, une araignée baptisée "Citrouille"... Déjà adoptée !
Et un aperçu de la pâtisserie de cette époque d'Halloween...
Pour finir cet article, je vais vous présenter un petit chat, car je commence aujourd'hui l'annuelle Semaine Chat, dernière semaine de Novembre chaque année !
En 2017, je vais vous parler essentiellement de chats voyageurs !
Commençons par Trim, chat-matelot, fidèle compagnon de l'explorateur et cartographe anglais du XVIIIème siècle, Matthew Flinders.
Trim aurait voyagé avec son maître pendant ses voyages autour du monde, lorsqu'ils cartographiait les côtes.
La tradition raconte que, né en 1797 ou 1799 à bord du bateau de M. Flinders, Trim serait tombé à l'eau... et serait parvenu à remonter à bord en s'agrippant à un cordage. Il aurait été baptisé ainsi d'après un roman, célèbre en Angletterre à cette époque, de Laurence Sterne, Tristram Shandy.
Il serait resté aux côté de son capitaine jusqu'à sa détention dans l'île Maurice en 1803 par les Français.
Trim serait mort lors du voyage de retour vers l'Angleterre, après cet emprisonnement.
Sur une plaque mémorielle on peut lire cette épitaphe, écrite par son capitaine, qui résume bien ce qu'a été la vie de ce chat :
Csali a eu un beau joujou pour son anniversaire, une araignée baptisée "Citrouille"... Déjà adoptée !
Et un aperçu de la pâtisserie de cette époque d'Halloween...
Biscuits spiralés |
Roulé au Nutella |
fondant chocolat-farine de chataîgne |
En 2017, je vais vous parler essentiellement de chats voyageurs !
Commençons par Trim, chat-matelot, fidèle compagnon de l'explorateur et cartographe anglais du XVIIIème siècle, Matthew Flinders.
Trim aurait voyagé avec son maître pendant ses voyages autour du monde, lorsqu'ils cartographiait les côtes.
La tradition raconte que, né en 1797 ou 1799 à bord du bateau de M. Flinders, Trim serait tombé à l'eau... et serait parvenu à remonter à bord en s'agrippant à un cordage. Il aurait été baptisé ainsi d'après un roman, célèbre en Angletterre à cette époque, de Laurence Sterne, Tristram Shandy.
Il serait resté aux côté de son capitaine jusqu'à sa détention dans l'île Maurice en 1803 par les Français.
Trim serait mort lors du voyage de retour vers l'Angleterre, après cet emprisonnement.
Sur une plaque mémorielle on peut lire cette épitaphe, écrite par son capitaine, qui résume bien ce qu'a été la vie de ce chat :
"A la mémoire de Trim
Le meilleur et le plus illustre de sa race, le plus affectueux des amis, fidèle des serviteurs, et la meilleure des créatures.
Il fit le tour du monde et un voyage jusqu'en Australie dont il a fait le tour, et fit toujours le délice et le plaisir de ses compagnons de voyage".
Statue de Trim et Matthew Flinders |
dimanche 12 novembre 2017
Vos gâteaux d'Automne !
Et voilà le moment de révéler les photos des participants au jeu-concours de gâteaux !
Comme toujours, vous êtes tous gagnants : il s'agissait avant tout de s'amuser et de se régaler !
En tout cas, vos photos sont très appétissantes... Bravo à tous pour votre inspiration !
(Par ordre de réception)
Pour vous, l'Automne à le parfum...
Comme toujours, vous êtes tous gagnants : il s'agissait avant tout de s'amuser et de se régaler !
En tout cas, vos photos sont très appétissantes... Bravo à tous pour votre inspiration !
(Par ordre de réception)
Pour vous, l'Automne à le parfum...
... d'un gâteau au potiron confit, pour MC
🎂
... d'un crumble poire-pommes-châtaignes-noix-noisettes pour Nath
🎂
...d'une tarte automnale pour Cathou, je cite :
"Fond de tarte piquée au miel d'oranger.
Petite frise de coings, collier de noisettes, quelques dattes éparses,
arrondies par des abricots moelleux, dés de pommes et frites de poires
séchées. Au centre, dôme de figues.
colorette de noix, sous un lit de miel parfumé à la cannelle !"
🎂
...d'un gâteau carotte, cannelle et noix, pour Robin, Gwenn et le Lapin
🎂
... d'un ardéchois, à base de crème de marron, pour MC (qui a profité du délai accordé pour pâtisser une deuxième fois !)
🎂
... et enfin, d'un brownie triple châtaignes pour moi ^^
Merci pour avoir régalé nos yeux !!!
dimanche 5 novembre 2017
L'Apprenti Sorcier
Après un petit détour par Nouvelle-Sparte, retour sur la sélection de demeures hantées....
J'espère que ce petit séjour en maisons hantées vous aura plu !
Maintenant que vous avez laissé votre chambre, voyez comment le ménage sera fait pour les visiteurs suivants...
Cette vidéo, j'aurais pu vous en parler autant pendant l'Eté Disney que pendant l'Eté Ensorcelé... Alors autant en profiter pour le faire maintenant.
Il s'agit de "L'Apprenti Sorcier" l'épisode le plus célèbre de Fantasia, un film de 1940 qui allie courts métrages et musique.
Nous y retrouvons Mickey qui, élève (ou serviteur...) d'un sorcier, se croit capable d'utiliser des pouvoirs qu'il ne maîtrise pas.
La musique de ce court métrage est celle composée par Dukas en 1897, symphonie qui a elle-même pour nom L'Apprenti Sorcier.
Cette symphonie est inspirée d'un poème de Goethe, écrit en 1797 (soit cent ans auparavant), avec le même titre ("Der Zauberlehrling" en Allemand). En voilà des extraits, traduits par Henri-Frédéric Amiel... Vous verrez que nous retrouvons bien l'histoire que vit Mickey !
Mais en réalité, Goethe n'est pas l'inventeur de cette séquence... Avant lui, Lucien de Samosate en a donné une version dans Les Amis du mensonge ou l'incrédule (IIème siècle)
Voilà l'extrait en question:
Autant dire que Mickey n'est pas le premier apprenti sorcier imprudent !
Et pas le dernier non plus à vouloir utiliser la magie pour faire le ménage !
(désolée pour la longueur de cet article, j'espère qu'il vous aura intéressé malgré tout...)
J'espère que ce petit séjour en maisons hantées vous aura plu !
Maintenant que vous avez laissé votre chambre, voyez comment le ménage sera fait pour les visiteurs suivants...
Cette vidéo, j'aurais pu vous en parler autant pendant l'Eté Disney que pendant l'Eté Ensorcelé... Alors autant en profiter pour le faire maintenant.
Il s'agit de "L'Apprenti Sorcier" l'épisode le plus célèbre de Fantasia, un film de 1940 qui allie courts métrages et musique.
Nous y retrouvons Mickey qui, élève (ou serviteur...) d'un sorcier, se croit capable d'utiliser des pouvoirs qu'il ne maîtrise pas.
La musique de ce court métrage est celle composée par Dukas en 1897, symphonie qui a elle-même pour nom L'Apprenti Sorcier.
Cette symphonie est inspirée d'un poème de Goethe, écrit en 1797 (soit cent ans auparavant), avec le même titre ("Der Zauberlehrling" en Allemand). En voilà des extraits, traduits par Henri-Frédéric Amiel... Vous verrez que nous retrouvons bien l'histoire que vit Mickey !
"Enfin la maison il quitte
Le malin, le vieux sorcier !
Evoquons les esprits vite !
Car nous sommes du métier.[...]
Allons, vieux balai, bon drille,
Depuis si longtemps valet,
Revêts-moi cette guenille,
Car l’uniforme me plaît.
Sur deux pieds en course,
Avec cruche au bras,
Va vite à la source
Puis tu reviendras.[...]
La course est si prompte,
Si prompts les retours,
Que l’eau monte, monte,
Monte au bain toujours.
Halte ! arrête !
De tes dons
Nous avons
Pleine fête.
Ciel ! je ne sais plus le mot
Qui suspend l’œuvre aussitôt.[...]
Ah ! le voilà qui m’échappe
Et verse encor un baquet,
Mais cette fois je l’attrape,
Cobold, voici ton paquet !
Crac ! la perche dure
Est en deux morceaux,
Et je me rassure.....
Espoir vain et faux !
O misère !
Le second
Suit d’un bond
Son confrère,
Au lieu d’un, j’ai deux servants,
Au secours, dieux tout-puissants !
Et le Maître arrive enfin, pour sauver la pagaille :
« Dans ton antre,
Sans délai,
Vil balai,
Rentre, rentre !
C’est moi qui suis le sorcier.
Petit, laisse mon métier. »"
Mais en réalité, Goethe n'est pas l'inventeur de cette séquence... Avant lui, Lucien de Samosate en a donné une version dans Les Amis du mensonge ou l'incrédule (IIème siècle)
Voilà l'extrait en question:
"Le lendemain, pendant que mon Égyptien était occupé sur la place publique, je prends le pilon, je l'habille, je prononce les trois syllabes magiques. et je lui ordonne d'aller puiser de l'eau. Il m'en apporte une amphore toute pleine. "En voilà assez,"lui dis-je, "n'apporte plus d'eau, redeviens pilon." Mais le voilà qui refuse de m'obéir ; il continue d'apporter de l'eau et en remplit toute la maison. Je ne savais que faire : je craignais que Pancratès ne se fâchât à son retour, ce qui arriva, en effet. Je saisis donc une hache, et je coupe le pilon en deux. Aussitôt chaque morceau de bois prend une amphore et va puiser de l'eau. Au lieu d'un domestique, j'en avais deux. Sur ces entrefaites Pancratès revient, devine aisément ce qui s'est passé, et change en bois mes porteurs d'eau, comme ils étaient avant l'enchantement"
Et pas le dernier non plus à vouloir utiliser la magie pour faire le ménage !
Et quand les balais n'en font qu'à leur tête, ça ne plait pas à tout le monde...
(désolée pour la longueur de cet article, j'espère qu'il vous aura intéressé malgré tout...)
vendredi 3 novembre 2017
Nouvelle-Sparte
Lue et approuvée, Nouvelle-Sparte !
Allez, je ne peux pas m'empêcher de vous écrire un petit article à ce sujet...
Je crois que s'il n'y avait qu'un seul mot à retenir de ce roman, ce serait le premier, le premier mot : "Nouvelle".
Nouveau. Nouveauté.
C'est ce qui m'a le plus frappé !
Lectrice "fidèle" d'Erik L'Homme, j'ai été totalement prise au dépourvue par la découverte de son nouveau roman, qui ne ressemble en rien à ceux qu'ils nous avaient déjà offert !
Pour l'écriture, surtout...
Avant de vous en parler plus en détail, un mot sur l'histoire.
Univers futuriste. Le monde d'avant a disparu, balayé lors du Grand Bouleversement. Il a laissé place à un monde morcelé en différents territoires, différents dans tous les sens du terme.
Il y a l'Occidie, avec ses mégalopoles surpeuplées, ses temples de la consommation, ses riches et ses pauvres, ses urbains privés de dieux.
Il y a le Darislam, habité par un peuple dont on se méfie, autres croyances, un seul dieu, sectes extrémistes dans l'ombre de sa religion.
Il y a les Kourykanes, un peuple de nomades, qui croit aux esprits, prie la Terre-Mère et le Ciel-Père.
Et puis, il y a Nouvelle-Sparte.
Nouvelle-Sparte, une cité fondée sur le modèle de l'ancienne, la Sparte de l'Antiquité grecque, bâtie selon le principe d'une meute de loups.
Anciens mœurs, culte d'anciens dieux, entremêlés aux nouvelles technologies : satellites, engins volants, appareils de communication...
Nouvelle-Sparte, la cité parfaite, où tous vivent égaux, dans la pensée du nous-ensemble. Pas une cité sans risque ou sans difficulté, une cité où l'on apprend à être soi-même, parfois au prix d'épreuves dangereuses.
Nouvelle-Sparte, parfaite.
Jusqu'au jour où, des attentats... Qui ? Pourquoi ?
Valère, jeune citoyen de 16 ans qui vient d'être reçu apprenti-pilote, semble le seul capable de percer le mystère de ces attentats, avec l'aide de ses amis, Alexia, Drys, Skelios...
Voilà pour l'histoire.
L'écriture, maintenant, comme promis. Une écriture... futuriste en elle-même, si j'ose dire ! Un style de narration qui oscille entre celui des grandes épopées et le langage de Maître Yoda (bon, ça paraît curieux, mais c'est ce que j'ai éprouvé !)
Lewis Carroll (Alice au pays des merveilles) employait déjà des mots-valises. Jasper (Agent de A comme Association) excellait déjà en jeux de mots...
Mais là, tout est nouveau, avec Nouvelle-Sparte. Dépassés le Jabberwocky, Jasper, Maître Yoda!
Parfois, un seul mot ne suffit pas pour décrire une chose. Alors, pourquoi choisir ? Erik L'Homme nous offre la précision, mais aussi des alliances subtiles, surprenantes, détonantes, amusantes... Les mots, comme le passé, le présent et le futur, s'entremêlent dans cette histoire hors du temps. Et, paradoxalement, parfois tout est dit à demi-mot. La moitié d'une expression. Qui suffit à comprendre tout.
Une histoire hors du temps, oui, vraiment ! Ne retrouve-t-on pas, dans cette néo-Sparte, des échos de notre actualité ? Ou plutôt d'une actualité atemporelle, des questions d'hier, d'aujourd'hui, de demain ? Une histoire futuriste, racontée au passé, mais avec un personnage qui vit au présent...
Tolérance. Respect du sacré. Découverte et dépassement de soi.
C'est ce que j'ai ressenti, moi, à la lecture de Nouvelle-Sparte...
Voilà. Vous êtes arrivés au bout de cet article. J'imagine que vous n'avez rien, absolument rien compris à mon charabia...
Alors, il ne me reste plus qu'une chose à vous conseiller : Lisez Nouvelle-Sparte.
Lisez la, et, quand vous aurez terminé, revenez jeter un coup d’œil à cet article. Peut-être qu'alors (peut-être !) vous y comprendrez quelque chose.
Allez, je ne peux pas m'empêcher de vous écrire un petit article à ce sujet...
Je crois que s'il n'y avait qu'un seul mot à retenir de ce roman, ce serait le premier, le premier mot : "Nouvelle".
Nouveau. Nouveauté.
C'est ce qui m'a le plus frappé !
Lectrice "fidèle" d'Erik L'Homme, j'ai été totalement prise au dépourvue par la découverte de son nouveau roman, qui ne ressemble en rien à ceux qu'ils nous avaient déjà offert !
Pour l'écriture, surtout...
Avant de vous en parler plus en détail, un mot sur l'histoire.
Univers futuriste. Le monde d'avant a disparu, balayé lors du Grand Bouleversement. Il a laissé place à un monde morcelé en différents territoires, différents dans tous les sens du terme.
Il y a l'Occidie, avec ses mégalopoles surpeuplées, ses temples de la consommation, ses riches et ses pauvres, ses urbains privés de dieux.
Il y a le Darislam, habité par un peuple dont on se méfie, autres croyances, un seul dieu, sectes extrémistes dans l'ombre de sa religion.
Il y a les Kourykanes, un peuple de nomades, qui croit aux esprits, prie la Terre-Mère et le Ciel-Père.
Et puis, il y a Nouvelle-Sparte.
Nouvelle-Sparte, une cité fondée sur le modèle de l'ancienne, la Sparte de l'Antiquité grecque, bâtie selon le principe d'une meute de loups.
Anciens mœurs, culte d'anciens dieux, entremêlés aux nouvelles technologies : satellites, engins volants, appareils de communication...
Nouvelle-Sparte, la cité parfaite, où tous vivent égaux, dans la pensée du nous-ensemble. Pas une cité sans risque ou sans difficulté, une cité où l'on apprend à être soi-même, parfois au prix d'épreuves dangereuses.
Nouvelle-Sparte, parfaite.
Jusqu'au jour où, des attentats... Qui ? Pourquoi ?
Valère, jeune citoyen de 16 ans qui vient d'être reçu apprenti-pilote, semble le seul capable de percer le mystère de ces attentats, avec l'aide de ses amis, Alexia, Drys, Skelios...
Voilà pour l'histoire.
L'écriture, maintenant, comme promis. Une écriture... futuriste en elle-même, si j'ose dire ! Un style de narration qui oscille entre celui des grandes épopées et le langage de Maître Yoda (bon, ça paraît curieux, mais c'est ce que j'ai éprouvé !)
Lewis Carroll (Alice au pays des merveilles) employait déjà des mots-valises. Jasper (Agent de A comme Association) excellait déjà en jeux de mots...
Mais là, tout est nouveau, avec Nouvelle-Sparte. Dépassés le Jabberwocky, Jasper, Maître Yoda!
Parfois, un seul mot ne suffit pas pour décrire une chose. Alors, pourquoi choisir ? Erik L'Homme nous offre la précision, mais aussi des alliances subtiles, surprenantes, détonantes, amusantes... Les mots, comme le passé, le présent et le futur, s'entremêlent dans cette histoire hors du temps. Et, paradoxalement, parfois tout est dit à demi-mot. La moitié d'une expression. Qui suffit à comprendre tout.
Une histoire hors du temps, oui, vraiment ! Ne retrouve-t-on pas, dans cette néo-Sparte, des échos de notre actualité ? Ou plutôt d'une actualité atemporelle, des questions d'hier, d'aujourd'hui, de demain ? Une histoire futuriste, racontée au passé, mais avec un personnage qui vit au présent...
Tolérance. Respect du sacré. Découverte et dépassement de soi.
C'est ce que j'ai ressenti, moi, à la lecture de Nouvelle-Sparte...
Voilà. Vous êtes arrivés au bout de cet article. J'imagine que vous n'avez rien, absolument rien compris à mon charabia...
Alors, il ne me reste plus qu'une chose à vous conseiller : Lisez Nouvelle-Sparte.
Lisez la, et, quand vous aurez terminé, revenez jeter un coup d’œil à cet article. Peut-être qu'alors (peut-être !) vous y comprendrez quelque chose.
jeudi 2 novembre 2017
!
Nouvelle Sparte, d'Erik L'Homme, sort aujourd'hui !
Tellement hâte !!!
J'en profite pour vous annoncer la prolongation de deux semaines du concours de gâteaux.
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