6ème histoire : la Lapone et la Finnoise
Gerda et son renne sont donc arrivés en Laponie "Le renne s’arrêta près d’une petite hutte[...] Il n’y avait dans cette hutte qu’une vieille Laponne qui faisait cuire du poisson."
Celle-ci leur apprend qu'il leur faut encore marcher jusqu'au Finnmarken, car c'est là que réside la Reine des Neiges.
La vieille femme les envoies chez une de ses connaissances, une Finnoise qui habite justement dans le Finnmarken.
Cette Finnoise est un peu sorcière ! Elle voit dans son grimoire que Kay est bien chez la Reine, mais qu'il s'y plait à cause du verre planté dans son œil et son cœur...
Le petit renne demande à la Finnoise si elle n'aurait pas une potion à faire boire à Gerda pour lui donner la force de 12 hommes afin de vaincre la Reine des neiges... mais selon la vieille femme, toute potion serait inutile : "Tu ne vois donc pas que bêtes et gens sont forcés de la servir [...].Ce n’est pas de nous qu’elle peut recevoir sa force ; elle réside en son cœur, et vient de ce qu’elle est un enfant innocent et plein de bonté".
Gerda et le renne reprennent la route vers le château de glace... cependant, à mesure qu'ils en approche, les flocons se font menaçants. "Ils étaient doués de vie. C’étaient les avant-postes de l’armée de la Reine des Neiges. Les uns ressemblaient à des porcs-épics ; d’autres, à un nœud de serpents entrelacés, dardant leurs têtes de tous côtés ; d’autres avaient la figure de petits ours trapus, aux poils rebroussé"
Pour se protéger, Gerda se met à réciter une prière... Et son haleine se transforme en une armée de petits anges qui mettent en déroute les gardes-flocons.
Illustration d'Anne Cresci |
7ème histoire : Le palais de la Reine des neiges
"Les murailles du château étaient faites de neige amassée par les vents, qui y avaient ensuite percé des portes et des fenêtres".
Kay, dans le palais,"bleu et presque noir de froid", joue à un jeu très sérieux : former des mots avec les plaques de glace d'un lac gelé, le "vrai miroir de l'intelligence".
S'il parvenait à former le mot "ÉTERNITÉ" la Reine des Neiges lui révèle : "tu seras ton propre maître ; je te donnerai la terre toute entière et une paire de patins neufs."
Pendant qu'il s'essaie vainement à cela, la Reine décide de partir vérifier que le sommet des volcans éteints est toujours enneigé.
Gerda entre à ce moment dans le palais et rejoint son ami... qui ne la reconnaît pas, ne se détourne pas même de ses morceaux de glaces. La fillette, désespérée, "pleura de chaudes larmes ; elles tombèrent sur la poitrine de Kay, pénétrèrent jusqu’à son cœur et en fondirent la glace, de sorte que le vilain éclat de verre fut emporté avec la glace dissoute."
Puis elle chanta un cantique qu'ils avaient l'habitude de chanter ensemble, avant... "Kay, à ce refrain, éclata en sanglots ; les larmes jaillirent de ses yeux et le débris de verre en sortit, de sorte qu’il reconnut Gerda".
Devant ces joyeuses retrouvailles, les morceaux de glaces, tout contents, se mettent à danser... Et lorsqu'ils retombent au sol, ils forment le mot "ÉTERNITÉ".
illustration de Vladislav Yerko |
Kay est donc libre ! De trois baisers, Gerda lui rend la chaleur de la vie et ils repartent dans leur village, à dos de rennes.
Arrivés chez eux, "en passant la porte, ils s’aperçurent qu’ils étaient devenus de grandes personnes[...] . Ils avaient grandi, et cependant ils étaient encore enfants, enfants par le cœur". Cœur pur, sans éclats de verre diabolique !
Illustration d'Arthur Rackam |
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