Nous suivons la correspondance entre Baryut (un jeune mongol qui a découvert un troupeau de chevaux sauvages dans les steppes) et Kitty, demoiselle anglaise qui va se retrouver liée à ces chevaux. De fait, des scientifiques ont décidé d'envoyer un cheval sauvage en Grande Bretagne, dans la réserve animalière du grand-père de Kitty, afin de tenter de créer un nouveau troupeau pour éviter que la race ne s'éteigne.
L'individu choisi pour cette expérience a été baptisé Tachi par Baryut, qui s'est particulièrement attaché à son caractère libre et impétueux. Or, la ponette shetland de Kitty, Peep, va être utilisée pour amadouer Tachi...
Les deux enfants s'écrivent donc pour partager leurs inquiétudes concernant la confrontation de leurs chevaux et sur les résultats de cette expérience.
Tachi et Peep en viennent rapidement à s'entendre mais tout ne se passe pas exactement comme prévu : les deux compères réussissent à s'enfuir ! Et Tachi est prêt à tout, même traverser l'Europe, pour regagner ses terres natales...
Ce livre a donc pour personnage central un cheval de Przewalski, dernière espèce de chevaux sauvages qui existe au monde. Elle doit son nom à l'explorateur qui l'a découverte, le colonel Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski. On suggère que leur morphologie est restée très proche de celle des chevaux préhistoriques (bien plus proche que pour nos chevaux domestiques).
Voilà ce que dit Baryut dans le livre de James Aldridge :
Nous, habitants de la Mongolie, savons maintenant que notre cheval sauvage est le plus rare du monde. En fait, les savants considéraient que sa race était complètement éteinte, doutant de l'existence du moindre survivant, même au coeur des déserts et des montagnes les plus reculés de notre pays. Vous l'appelez en Europe "cheval de Przewalski" - du nom du voyageur russe qui en captura un, en 1882. Nous le nommons simplement takh.
[...] Jadis, les gens chassaient le cheval sauvage, à la fois pour sa peau et pour sa chair. puis, il y a de cela environ un demi-siècle, nos savants nous ont révélé l'importance de cet animal, nous expliquant que c'était une espèce de cheval préhistorique. N'ayant subi aucune modification, car il n'a jamais été possible de les apprivoiser, ils sont la réplique exacte des chevaux encore visibles sur les fresques que l'on peut voir dans certaines cavernes, en France par exemple.
Actuellement, divers programme de réintroduction oeuvrent pour sauver cette espèce menacée. L'un d'eux est situé dans les Cévennes, en France.
Cliquez sur l'image pour accéder au site de l'association Takh et en savoir plus |
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